iEuroEwing: Nouvelle étude pour les patients ayant un sarcome d’Ewing lancée en Belgique

Une nouvelle étude, iEuroEwing, a été lancée en juin 2024 pour évaluer les optimisations de traitement chez les patients avec un sarcome d’Ewing.

Le sarcome d'Ewing est une tumeur maligne qui touche généralement les enfants, les adolescents et les jeunes adultes, avec un âge médian de 14-15 ans au moment du diagnostic. La plupart des sarcomes d'Ewing se développent dans les sites osseux, tandis que 20 % des cas rapportés se développent dans les tissus mous.

L'essai iEuroEwing est un protocole commun de groupes d'essais européens et internationaux sur le sarcome d'Ewing. L'objectif principal et la raison d'être de ce protocole sont d'améliorer la survie des patients atteints de sarcome d'Ewing et de sarcomes semblables à ceux d'Ewing. L'essai iEuroEwing est divisé en 3 parties : la chimiothérapie chez les patients de risque standard et de risque élevé et la radiothérapie chez les patients de risque standard.

Le traitement chimiothérapeutique standard comprend la vincristine, la doxorubicine, le cyclophosphamide (VDC) en alternance avec l'ifosfamide, l'étoposide (IE). Il sera comparé au même traitement de première ligne avec un traitement d'entretien supplémentaire de 6 mois à base de vinorelbine et de cyclophosphamide (VinoCyc).

L'objectif principal de la partie radiothérapie est d'examiner si une intensification de la radiothérapie locale de la région de la tumeur primaire n’augmentera pas l'apparition d'une toxicité cutanée aiguë maximale pendant toute la phase de radiothérapie.

Le sponsor international de l’étude iEuroEwing est le German Paediatric Oncology Group GPOH gGmbH, Berlin (Germany). En Belgique l’étude est coordonnée par les Cliniques Universitaires Saint Luc, avec le Prof. Dr. Bénédicte Brichard comme investigateur coordinateur national. Tous les centres belges d’hématologie-oncologie pédiatrique participent à cette étude. En Belgique, on s’attend à recruter 60 patients pour une durée de recrutement de 6.5 ans.

Cet essai est ouvert en Belgique grâce au soutien financier apporté par les Fonds Simon Bauvin, Robert Brancart, Christian Lispet, Rosa Meynen, Denise Raes, Alberte Delferière, géré par la Fondation Roi Baudouin.