Le «cancer» désigne un groupe de maladies. Chaque type de cancer a son propre nom, ses caractéristiques, son traitement et ses chances de guérison. Le cancer implique que certaines cellules du corps perdent le contrôle de leur croissance. Ces cellules cancéreuses se multiplient de manière inappropriée et vivent plus longtemps que les cellules normales. Un groupe de cellules cancéreuses est appelé «tumeur». Parfois, des cellules sont libérées de la tumeur et circulent dans le sang vers d’autres parties du corps, où elles peuvent former de nouvelles tumeurs, appelées métastases.
Le cancer pédiatrique est relativement rare: il représente moins de 1% de tous les cas de cancer. En Belgique, cela signifie qu’environ 320 enfants de moins de 15 ans et 180 adolescents de 15 à 19 ans sont diagnostiqués chaque année avec un certain type de cancer. Cela signifie qu’environ un jeune adulte sur 300 a eu un cancer pendant son enfance.
Le cancer chez les enfants survient moins souvent que chez les adultes et ceux-ci ne peuvent être comparés. Chez les adultes, les types de cancers les plus courants sont les cancers de la peau, du sein, de la prostate, du poumon et du côlon. Les cancers les plus courants chez les enfants sont ceux du sang et de la moelle osseuse, des ganglions lymphatiques, du cerveau, des muscles, des reins et des os. En général, les enfants répondent mieux aux traitements que les adultes.
Lorsque vous cherchez sur internet des informations sur le cancer pédiatrique, gardez toujours à l’esprit que ces informations peuvent ne pas être fiables ni précises. Il est donc vivement conseillé aux parents d’en discuter avec leur médecin, qui connaît les spécificités de la pathologie de leur enfant.
Afin de déterminer s’il y a présence d’un cancer et d’en identifier le type, l’enfant devra subir plusieurs examens en fonction des signes ou des symptômes. Les procédures suivantes sont possibles:
La biopsie permet de prélever un petit morceau de la tumeur et de l’examiner en laboratoire pour le diagnostic.
Il existe 2 types de biopsie:
La biopsie est envoyée dans un laboratoire afin d’être examinée par un pathologiste. Ce dernier analyse si ces cellules prélevées sont cancéreuses et si tel est le cas, de quel type de cancer il s’agit. Il faut plusieurs jours avant d’obtenir les résultats.
La moelle osseuse est un tissu liquide spongieux situé à l’intérieur des os et qui produit les différents types de cellules sanguines. Une ponction de la moelle osseuse est réalisée pour examiner si les cellules de la moelle osseuse sont en bonne santé et présentes en quantité suffisante. Pendant la procédure, une aiguille est insérée dans l’os (généralement l’os de la hanche) et une petite quantité de moelle osseuse est prélevée à l’aide d’une seringue. Cet échantillon de moelle osseuse est analysé au laboratoire. Cette procédure est généralement effectuée sous anesthésie générale et associée à d’autres examens dans la mesure du possible. L’os dans lequel l’échantillon a été prélevé peut être douloureux pendant quelques jours.
La biopsie de la moelle osseuse est réalisée pour examiner les précurseurs des cellules sanguines dans leur environnement naturel, donc dans l’os lui-même. Au cours de cette procédure, une aiguille est insérée dans l’os (principalement l’os de la hanche) et un petit morceau de l’os est retiré. La biopsie et la ponction de moelle osseuse sont généralement associées afin d’utiliser le même site au niveau de la peau. La pièce de biopsie de moelle osseuse est examinée en laboratoire. Cette procédure est généralement effectuée sous anesthésie générale et est associée à d’autres examens dans la mesure du possible.
La ponction lombaire (ou PL) est réalisée pour rechercher la présence éventuelle de cellules cancéreuses dans le liquide entourant le cerveau et la moelle épinière. Une aiguille creuse est placée entre les vertèbres (os de la colonne vertébrale), où se trouve le liquide. Le liquide est récolté dans un tube à essai, qui est ensuite envoyé au laboratoire pour analyse.
Pour certains types de cancer, le traitement par chimiothérapie est injecté via l’aiguille après la récolte du liquide. Après cette procédure, l’enfant doit s’allonger pendant un certain temps pour s’assurer que le médicament se répande également dans le liquide qui se trouve autour de la moelle épinière. Cette procédure est réalisée sous anesthésie générale ou avec prémédication appropriée.
La radiographie est une technique d’imagerie qui montre l’intérieur du corps. Une tumeur a souvent une apparence différente d’un tissu sain lorsqu’elle est vue sur une radiographie. La photo peut montrer s’il y a une masse dans la poitrine, l’abdomen ou les os. Une radiographie n’est pas longue à réaliser et n’est pas douloureuse.
L’échographie est une autre technique d’imagerie qui n’utilise pas de rayons X. La machine à échographie utilise des ondes sonores pour créer des images. Le technologue ou le radiologue appliquera un gel froid sur le corps et placera une sonde sur la zone à examiner. C’est la même technique que celle utilisée pour examiner les bébés à naître chez les femmes enceintes.
Le scanner est un type spécial de radiographie qui montre plus de détails que les radiographies ordinaires. Parfois, un produit de contraste est injecté pour améliorer le contraste entre les différentes structures anatomiques.
L’IRM ressemble à un scanner, mais elle utilise le magnétisme à la place des rayons X pour obtenir une image détaillée. Cela signifie qu’il n’y a pas de rayonnement impliqué. Le patient ne peut pas emporter d’objets métalliques avec lui, à cause de l’aimant de la machine. Durant l’examen, vous devez vous allonger dans une machine très bruyante pendant 20 minutes ou plus. Pour les jeunes enfants, une IRM peut être réalisée sous anesthésie générale afin de permettre une immobilisation pendant l’examen.
Dans certains cas de tumeurs solides ou de lymphomes, la présence ou l’absence de métastases peut être évaluée en effectuant un PET-CT. Une petite dose de substance radioactive (sucre marqué) est injectée dans une veine afin de localiser les zones du corps où le métabolisme est actif et où le sucre est consommé. Ceci est combiné avec un scanner pour mieux évaluer les régions anatomiques où le métabolisme est augmenté. Pour cet examen, il est important d’être à jeun pendant au moins 6 heures afin d’éviter toute interférence possible entre le sucre injecté et le sucre déjà présent dans le sang. Il est également important de rester au chaud afin d’éviter une absorption accrue du traceur dans la graisse brune. Pour les jeunes enfants, cette analyse peut être effectuée sous anesthésie générale pour permettre une immobilisation pendant la réalisation de l’examen.
Si votre enfant a une tumeur osseuse ou une tumeur susceptible de se propager aux os, une analyse osseuse montrera la quantité d’os affectée. Pendant l’examen, une petite dose de substance radioactive (traceur) est injectée dans une veine pouvant ainsi être absorbée par l’os. Les zones osseuses anormales absorberont davantage de substance et seront mises en évidence sur l’image. La dose de rayonnement est très faible et non nocive.
Le MIBG (méta-iodobenzylguanidine) est une substance présente dans certaines tumeurs, notamment le neuroblastome. Avant l’examen, une petite quantité d’iode radioactif (traceur) est injectée par voie intraveineuse et est absorbée par les cellules tumorales. Les images sont ensuite prises avec un scanner similaire au scanner classique. Sur les images, des points lumineux seront visibles à l’emplacement des cellules tumorales. L’examen par MIBG est utile pour localiser les tumeurs des os et des tissus mous. Un médicament spécial (lugol) est administré pour protéger la glande thyroïde de la substance radioactive contenue dans le traceur. Pour les jeunes enfants, cette analyse peut être effectuée sous anesthésie générale pour permettre une immobilisation pendant la réalisation de l’examen.
Les différents types de cellules sanguines sont comptés (globules rouges, globules blancs et plaquettes) et le sang peut être analysé pour évaluer la fonction rénale et hépatique et déterminer les signes d’infection. Tous les tests ne sont pas effectués à chaque fois. Dans certains types de cancer, des marqueurs tumoraux peuvent être retrouvés dans le sang.
Une analyse d’urine peut aider à évaluer la fonction rénale et à déterminer si l’urine est infectée. Dans certains types de cancer, un marqueur tumoral peut être tracé dans les urines.
Certains traitements du cancer peuvent affecter l’audition de l’enfant. Afin d’évaluer la fonction auditive, un audiogramme est effectué avant, pendant et après le traitement. Le test a lieu dans une pièce calme et l’enfant est invité(e) à écouter des sons de fréquences différentes par le biais d’un casque.
Certains traitements du cancer peuvent affecter la fonction cardiaque. Un échocardiogramme est une échographie du cœur qui montre sa force et son efficacité. Une sonde produisant des ondes sonores est passée sur la poitrine après application d’un gel. Les ondes sonores sont converties en une image.
L’ECG mesure l’activité cardiaque. Des électrodes sont placées sur la poitrine, les bras et les jambes et reliées à une machine qui produira un tracé.
L’analyse au Cr-EDTA est un autre test permettant d’évaluer la fonction rénale. Une petite quantité de traceur radioactif (Chrome-EDTA) est injectée dans une veine périphérique. Un échantillon de sang est prélevé à des moments précis pour mesurer la rapidité avec laquelle le traceur est éliminé du corps. Un port-a-cath ou tout autre dispositif d’accès veineux ne peut pas être utilisé pour ce test car il entraîne une accumulation de traceurs et une interprétation erronée des résultats.
Afin de déterminer s’il y a présence d’un cancer et d’en identifier le type, l’enfant devra subir plusieurs examens en fonction des signes ou des symptômes. Les procédures suivantes sont possibles:
La leucémie est un cancer des globules blancs. Les globules blancs aident à combattre une infection. Dans la leucémie, la production de globules blancs anormaux échappe à tout contrôle et ceux-ci continuent à se diviser dans la moelle osseuse sans arriver à maturité. Ces cellules immatures remplissent la moelle osseuse et empêchent la production de cellules sanguines normales.
Il existe deux types principaux de leucémie infantile:
Le système lymphatique comprend la moelle osseuse, le thymus, la rate et les ganglions lymphatiques. Les ganglions lymphatiques sont reliés par un réseau de vaisseaux contenant du liquide lymphatique. Le lymphome peut débuter n’importe où dans le système lymphatique.
Il existe 2 types principaux de lymphome pouvant survenir chez les enfants et les adolescents, en fonction du type de cellules d’origine qui deviennent cancéreuses:
Les tumeurs du système nerveux central sont, outre la leucémie, les tumeurs les plus fréquentes chez les enfants. Elles peuvent se localiser dans le cerveau ou dans la moelle épinière.Il existe chez les enfants de nombreux types de tumeurs cérébrales, dont l’évolution naturelle, les options de traitement et le pronostic varient énormément.Une tumeur dans le cerveau peut se développer dans le cerveau même ou peut résulter de la propagation d’une tumeur au départ d’une autre partie du corps (métastase cérébrale).
Les différents types de tumeurs cérébrales sont généralement nommés d’après les types de cellules dont ils sont originaires. Les types les plus fréquents sont l’astrocytome, l’épendymome et le médulloblastome. Les tumeurs cérébrales peuvent être bénignes ou malignes. Les tumeurs bénignes du cerveau ne sont pas cancéreuses et il est rare que ces cellules se propagent dans d’autres parties du corps. Cependant, lorsqu’elles ne sont pas traitées en raison de leur localisation, elles peuvent entraîner des symptômes importants, ainsi que des pressions et des dommages aux zones environnantes du cerveau.
L’ostéosarcome est un type malin de tumeur osseuse. Il est plus fréquent chez les enfants plus âgés et les adolescents. L’ostéosarcome commence généralement à se développer à l’extrémité des os longs, à l’endroit où le nouveau tissu osseux se forme lorsque l’enfant grandit. Les sites les plus courants pour l’ostéosarcome sont les bras et les jambes.
Le sarcome d’Ewing est un autre type de cancer des os qui se forme généralement dans les os longs, les côtes, le bassin et la colonne vertébrale. Le sarcome d’Ewing peut, dans certains cas, également se développer dans les tissus mous.
Le rhabdomyosarcome est un cancer des tissus mous, plus spécifiquement du tissu musculaire. Il peut se développer n’importe où dans le corps, mais se situe le plus souvent au niveau de la tête et du cou, de la vessie, des testicules, de l’utérus ou du vagin.
Le neuroblastome est un cancer qui se développe à partir de cellules primitives laissées par le développement prénatal (neuroblastes). Le neuroblastome est le cancer le plus fréquent chez les bébés et le troisième cancer le plus fréquent chez les enfants après la leucémie et les tumeurs cérébrales. Le neuroblastome peut se développer n’importe où dans le corps, mais provient de l’une des deux glandes surrénales ou du tissu nerveux situé le long de la moelle épinière.
La tumeur de Wilms est le cancer du rein le plus fréquemment rencontré chez les enfants. On pense qu’il se développe à partir de cellules immatures dans l’embryon (normalement, ces cellules disparaissent à la naissance).
Les tumeurs des cellules germinales se développent à partir des cellules germinales, précurseurs des cellules reproductrices (ovocyte ou spermatozoïde). Pendant le développement du fœtus, les cellules germinales produisant des ovules ou du sperme se déplacent normalement vers les ovaires ou les testicules. La tumeur se développe généralement dans le système reproducteur (ovaires ou testicules), mais elle peut également se développer dans le cerveau ou une autre partie du corps.
Des noms différents sont parfois attribués aux tumeurs des cellules germinales en fonction de leur apparence au microscope. Ceux-ci comprennent les tumeurs du sac vitellin, les germinomes, les carcinomes embryonnaires, les tératomes matures et les tératomes immatures. Ils peuvent être non cancéreux (bénins) ou cancéreux (malins).
Les tumeurs malignes ont la capacité de croître et de se propager à d’autres parties du corps. Les tératomes immatures se situent entre les tumeurs bénignes et malignes. Ils peuvent se développer à différents endroits (le plus souvent dans l’abdomen) et peuvent se propager localement, comme dans l’abdomen, mais rarement au-delà. Ils peuvent généralement être enlevés chirurgicalement.
Le rétinoblastome est un type de cancer de l’œil qui peut survenir dans le contexte d’une anomalie génétique prédisposant au développement d’un rétinoblastome (généralement chez les jeunes enfants et tumeurs bilatérales – aux deux yeux) ou sporadiquement (rétinoblastome unilatéral – à un seul œil).
Il existe 2 types de tumeurs hépatiques malignes chez l’enfant :
L’histiocytose à cellules de Langerhans (LCH) fait référence aux histiocytes, cellules qui font partie du système immunitaire et se trouvent dans de nombreuses parties du corps. Il existe 2 types d’histiocytes:
Les cellules de Langerhans sont un type de cellules dendritiques que l’on ne trouve normalement que dans la peau et les voies respiratoires, mais dans le cas du LCH, on peut également les trouver dans d’autres parties du corps (moelle osseuse, foie, rate,…) où elles peuvent causer dommage.
Il existe 2 types de LCH:
Chaque type de cancer a un traitement spécifique. Le traitement spécifique qui sera proposé à un enfant dépend du traitement standard actuel et de la disponibilité d’une étude clinique (lien vers la page de l’étude clinique). Les médecins discuteront toujours des options de traitement actuelles avec l’enfant et sa famille.
Différents types de traitement du cancer pédiatrique sont possibles.
La chimiothérapie fait référence à une classe de médicaments bloquant la division et la multiplication des cellules cancéreuses ou détruisant ces cellules. Chaque type de chimiothérapie fonctionne de manière spécifique et le nombre et la combinaison de médicaments prescrits à l’enfant dépend du type de cancer.Lorsque la chimiothérapie détruit les cellules cancéreuses, elle ne fait pas de distinction entre les cellules cancéreuses et les cellules qui se divisent normalement. Par conséquent, la chimiothérapie détruira également les cellules saines, mais ces dernières, contrairement aux cellules cancéreuses, peuvent réparer les dommages causés par la chimiothérapie.
La chimiothérapie peut être administrée sous forme de comprimés, de gélules ou de liquides pris oralement, ou par injection. De nombreux médicaments de chimiothérapie utilisés dans le traitement du cancer sont injectés dans une veine du sang (par voie intraveineuse). L’administration intraveineuse de chimiothérapie nécessite la disponibilité d’un système d’accès veineux sécurisé. Il existe différentes possibilités pour accéder au flux sanguin (le Port-a-cath, le cathéther Hickman ou Broviac et la PICC-line).
Les effets indésirables les plus courants de la chimiothérapie sont les suivants: nausées et vomissements, diminution du nombre de cellules sanguines, ulcères de la bouche et perte de cheveux. Certains effets indésirables se produisent immédiatement après l’administration et d’autres peuvent survenir plus tard. Le type et la gravité de ces effets à long terme dépendent du type de chimiothérapie administrée à un enfant. Le médecin discutera toujours des effets secondaires potentiels, en fonction du traitement proposé.
La radiothérapie repose sur des rayons X de très haute énergie ciblant la tumeur pour endommager ou détruire les cellules à croissance rapide tout en nuisant le moins possible aux cellules normales. Lorsqu’un enfant reçoit de la radiothérapie, la zone à irradier sera mesurée exactement à l’avance. Ceci s’appelle une simulation. La radiothérapie n’est pas douloureuse, mais le patient doit rester immobile pendant cette procédure. Par conséquent, une anesthésie générale peut être nécessaire pour les jeunes enfants. Les médecins et les infirmières de l’unité de radiothérapie peuvent donner plus d’informations sur les éventuels effets indésirables des rayonnements. La radiothérapie ne rendra pas l’enfant radioactif et il n’y a pas de danger pour l’enfant d’être en présence d’autres personnes.
Pour certains types de cancers, l’ablation chirurgicale de la tumeur reste importante pour traiter le cancer. Dans certains cas, c’est le seul traitement requis. Cependant, une chimiothérapie et/ou une radiothérapie peuvent être nécessaires pour éliminer les cellules cancéreuses restantes et/ou pour prévenir les récidives ou les métastases.
La transplantation ou greffe de cellules souches hématopoïétiques peut être utile dans le traitement de la leucémie de haut risque, ainsi que dans le traitement de certains autres cancers ou maladies. Une greffe de cellules souches permet à un enfant de tolérer des doses plus élevées de chimiothérapie. Cela peut améliorer le taux de survie. Avant qu’une greffe de cellules souches puisse avoir lieu, les cellules souches doivent être prélevées dans la moelle osseuse ou le sang. Dans certains cas, les cellules souches seront collectées chez le patient lui-même (greffe autologue), dans d’autres cas, les cellules souches seront collectées chez un donneur (greffe allogénique) au sein de la famille ou d’un donneur non apparenté.
Premièrement, l’enfant recevra de fortes doses de chimiothérapie et parfois aussi de radiothérapie dans tout le corps. Ces fortes doses de chimiothérapie détruisent les cellules cancéreuses restantes, mais également les cellules souches de la moelle osseuse. Après la chimiothérapie, les cellules souches sont perfusées et ces cellules recommenceront à produire des cellules sanguines matures. Lorsqu’une greffe de cellules souches fait partie du plan de traitement d’un enfant, son médecin vous donnera des informations plus détaillées. Si l’enfant est mineur, l’enfant et ses parents devront signer un formulaire de consentement éclairé, comparable à ce qui est fait dans le cas d’une étude clinique (lien avec les essais cliniques).
Au cours des dernières décennies, l’immunothérapie est devenue un élément important du traitement de certains types de cancer. L’immunothérapie est un traitement qui stimule le système immunitaire pour qu’il attaque et détruise des maladies telles que le cancer. Des cellules et substances immunitaires circulent dans votre corps et le protègent des infections et des maladies. Une fois qu’une substance étrangère est détectée dans votre corps, votre système immunitaire attaque et détruit cette substance étrangère. Les cellules cancéreuses ne sont souvent pas reconnues par votre propre système immunitaire car elles se divisent de manière incontrôlée et ressemblent souvent fort aux cellules normales. Les chercheurs ont pu développer des protéines du système immunitaire (anticorps) qui reconnaissent spécifiquement une partie de la cellule cancéreuse (antigène) afin de bloquer ou de détruire les cellules cancéreuses par votre système immunitaire. Il existe différents types d’immunothérapie. Selon le type de cancer, l’immunothérapie peut constituer une option thérapeutique précieuse. Alors que la chimiothérapie détruit les cellules cancéreuses et les cellules normales, l’immunothérapie lie et détruit plus spécifiquement les cellules cancéreuses. Habituellement, l’immunothérapie est administrée par voie intraveineuse. Les effets secondaires les plus courants de l’immunothérapie sont les suivants: frissons, fièvre, éruption cutanée, hypotension artérielle, vomissements, diarrhée, maux de tête et faiblesse.
La thérapie ciblée est un type de traitement du cancer qui agit en ciblant des molécules ou des protéines spécifiques qui favorisent la croissance et la propagation des cellules cancéreuses. Contrairement à la chimiothérapie, qui peut endommager à la fois les cellules saines et les cellules cancéreuses, les médicaments de thérapie ciblée sont conçus pour attaquer uniquement les cellules cancéreuses, sans endommager les cellules normales. La thérapie ciblée est un groupe de traitements qui agissent par des mécanismes totalement différents.
Les thérapies ciblées visent à arrêter la croissance et la division des cellules cancéreuses en empêchant les signaux qui les encouragent ou en activant le système immunitaire pour qu'il attaque les cellules cancéreuses. Elles peuvent être administrées par voie orale ou par voie intraveineuse et sont généralement associées à d'autres traitements anticancéreux, tels que la chimiothérapie, la radiothérapie ou l'immunothérapie.
Les thérapies ciblées ont des effets secondaires très différents de ceux classiques de la chimiothérapie, tels que des problèmes de coagulation du sang et de cicatrisation, de tension artérielle, de changement de couleur des cheveux, de problèmes de peau, de problèmes oculaires, etc.